Est-il possible de développer une pathologie induite par les métaux dentaires ?

  • Pour étudier le rôle possible des métaux dentaires dans le développement des différentes maladies dégénératives (fibromyalgie, scléroses, fatigues, ....), il faut rechercher ce que l’on appelle des marqueurs biologiques de susceptibilité et non pas se limiter au dosage des métaux, ni au dosage des anticorps dirigés contre des composés physiologiques oxydés, car ces dernières approches peuvent détecter des taux normaux de métaux lourds, voire même ne pas les détecter, alors que vous êtes susceptibles à ces métaux lourds !
  • Il faut donc oublier l’aspect analytique pondéral, qui lui, détecte les intoxications aux métaux lourds, et s’orienter vers une approche beaucoup plus sensible et mettant en évidence une spécificité génétique, et donc une allergie de type IV.
  • Il est important de bien distinguer la problématique de l’allergie, qui elle, est indépendante de la dose !

Problèmes de santé potentiellement en relation avec les implants en titane

Le souci de l'utilisation des implants dentaires en titane provient de la réponse immunitaire de l'organisme que peuvent avoir certaines personnes présentant une "sensibilité aux métaux".  
La réponse du corps est la suivante  :

  • ÉTAPE 1 : Les implants dentaires en titane libèrent de minuscules particules lorsqu'ils commencent à se corroder ou à s'oxyder, en raison des enzymes naturellement présentes dans la salive.
  • ÉTAPE 2 : Ces particules métalliques deviennent des ions et se lient aux protéines présentes naturellement dans tout l'organisme
  • ÉTAPE 3 : Chez certaines personnes, le corps réagit aux particules métalliques de la même manière qu'il réagit à un virus ou à une autre substance étrangère en activant le système immunitaire qui déclenche une réaction systémique d'inflammation afin d'essayer d'attaquer l'" envahisseur ".
  • ÉTAPE 4 : Cette inflammation systémique continue entraîne de nombreux troubles auto-immuns courants. La bonne nouvelle est qu'une fois les implants dentaires métalliques retirés, la plupart de ces troubles de santé disparaissent chez la majorité des patients.

Définition immunologique d'une allergie aux métaux

  • Plusieurs métaux largement utilisés dans les soins médicaux et dentaires (nickel, or, palladium et mercure notamment) peuvent sensibiliser des personnes génétiquement prédisposées et induire une réaction allergique dite de type IV.
  • Par opposition à une allergie de type I déclenchée par la production des immunoglobulines IgE, l'allergie de type IV est médiée par des lymphocytes T qui ont été en contact au préalable avec des allergènes d'où leur nom de lymphocytes mémoires.
  • Suite à une remise en contact avec un allergène sensibilisant, les lymphocytes mémoires vont répondre par une transformation morphologique (transformation lymphoblastique) et leur prolifération par division cellulaire va être initiée.
  • Les cellules ainsi produites et stimulées vont initier une réaction allergique par l'intermédiaire de cytokines.

Un test sanguin permet de mettre en évidence une intolérance aux matériaux dentaires (métaux et résines)

  • Les métaux dentaires, par liaison avec une de nos structures de faible poids moléculaire, forment des haptènes. Seuls les individus qui y sont allergiques, donc ceux possédant génétiquement les récepteurs pour cet haptène, réagiront lors d’un nouveau contact avec un tel inducteur immunologique.
  • Cette susceptibilité génétique pour ce type d’allergie dite de type IV, pourra être détectée à l’aide du TEST LTT  (Lymphocytes Transformation Test) ou du test MELISA permetant la mise en évidence de la mémoire du contact au niveau lymphocytaire.
  • Cette technique représente ainsi une méthode immunotoxicologique moderne permettant de détecter les sensibilisations aux métaux, aux agents infectieux ainsi qu'aux métabolites d'origines alimentaires et médicamenteuses.

Exemple de résultats LTT avec les métaux dentaires

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Exemple de résultats LTT avec les métaux dentaires

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Les allergies de type IV sont fréquentes chez les porteurs d'amalgames dentaires

  • Parmi les centaines de patients testés depuis 1999, les « allergènes » les plus fréquents sont les suivants : Ni (68 %), Cd (24%), Au (18%), Pd (13%), Hg (12%), Mo (11%) et Be (9%).
  • Les métaux suivants apparaissent dans moins de  9 % des cas testés : Ti, Pb, Pt, Ag, Al, Co, Cr, Cu, Ethylmercure, Méthylmercure, Phénylmercure, Sn et In.
  • Par contre, les formes organiques du mercure sont fréquemment trouvées positives chez les porteurs d’amalgames dentaires.
  • En ce qui concerne le titane utilisé pour les implants dentaires ou les prothèses articulaires, l’allergie résulte plus souvent des métaux retrouvés comme impureté dans le titane tels que l’Aluminium, le Chrome, le Molydène, le Vanadium et surtout le NICKEL !!
  • Tandis que l’éthylmercure et l’aluminium se retrouvent souvent positifs chez les personnes ayant été vaccinées par des préparations contenant du thimérosal et de l’oxyde d’aluminium.

Les symptômes observés suite à une allergie aux métaux

Une exposition chronique aux métaux serait à l'origine de nombreux symptômes tels :

  • l'allergie,
  • le syndrome de fatigue chronique (CFS),
  • la sclérose en plaque,
  • la fibromyalgie
  • et la sensibilité chimique multiple (MCS).